CRIPS ÎLE-DE-FRANCE

Favoriser la vaccination

Avec l’arrivée des vaccins et leur généralisation, de nombreuses maladies ont totalement disparu de France, d’Europe, et même du monde. C’est le cas par exemple de la variole.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la vaccination permet d’éviter chaque année deux à trois millions de décès dus à la diphtérie, au tétanos, à la coqueluche et à la rougeole. À l’exception de l’assainissement des eaux, aucune modalité d’intervention n’a eu autant d’impact sur la réduction de la mortalité dans le monde.

La vaccination qu’est-ce que c’est ?

La vaccination permet de protéger contre une maladie infectieuse une personne généralement non encore infectée, en lui administrant l’agent infectieux, atténué ou inactivé, ou des fragments de celui-ci. Cela permet de développer une réponse immunitaire adaptée et protectrice. Le corps apprend ainsi à se défendre de façon efficace et rapide.

Une protection individuelle et collective

L’efficacité de la vaccination est due à sa double action. En effet, si l’on se fait d’abord vacciner pour se protéger soi-même, cela permet également de protéger les autres, en créant des vides dans les chaînes de transmissions des maladies. Plus le nombre de personnes vaccinées est important, moins la maladie a de chances d’atteindre une personne non vaccinée et fragile, comme les personnes malades, les femmes enceintes ou les nourrissons.
C’est ainsi que la vaccination contre les papillomavirus, auparavant réservée aux filles de 11 à 14 ans, est désormais recommandée aux garçons également. Un quart des cancers dûs aux papillomavirus touchent les hommes. Vacciner largement contre les HPV permettra une baisse significative de leur développement, chez les femmes comme les hommes.

Des réticences face à la vaccination qui demandent des décryptages et de la transparence

En 2010, 61 % des Français avaient une opinion favorable au sujet des vaccins, contre 90 % cinq ans plus tôt. En cause : diverses polémiques concernant certains vaccins. Néanmoins, l’efficacité de ceux-ci, notamment pour aider à lutter contre la Covid-19, ainsi que le taux élevé de candidats à la vaccination prouvent que son utilité est plutôt bien comprise. Comme sur l’ensemble de nos sujets, nous prônons la pédagogie et la transparence sur les mécanismes des vaccins et le fonctionnement de l’immunité collective.
Les réactions aux vaccins sont généralement nulles ou faibles.
Certains parents en particulier s’inquiètent des effets secondaires liés aux vaccinations. Il est alors important de rappeler que presque tous les enfants se font vacciner chaque année, sans aucun problème. Et à l’inverse, de nombreux adultes souffrent des séquelles de maladies infantiles que la vaccination permet d’éviter. Les risques sont ainsi très faibles d’avoir des effets secondaires, et nettement inférieurs à ceux des maladies naturelles en cas de refus de vaccination.

Un espoir dans la lutte contre le VIH

La création d’un vaccin préventif représente « le meilleur espoir de contrôler et d’éradiquer l’épidémie de VIH/sida ». S’il n’existe pas encore de produit sur le marché, des essais sont en cours.

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