- Faire émerger la compréhension du phénomène en évitant les discours convenus, la dramatisation et la stigmatisation des jeunes. L’alcool bénéficie d’une image positive dans l’ensemble de la société. Dans ce contexte, il parait pertinent de déconstruire le lien alcool plaisir.
- Valoriser la mobilisation des jeunes dans la prévention par les pairs, notamment à travers le bénévolat et le volontariat ; ce qui contribue à responsabiliser les jeunes.
- Faire réfléchir les jeunes aux risques liés à leurs modes de consommation (accidents, comportements violents et agressions, rapports sexuelles non protégés ou non souhaités, coma éthylique) afin de les dissuader de se retrouver dans des situations d’ivresses répétées.
- Permettre aux jeunes de détecter les situations de suralcoolisation, avoir les gestes qui sauvent, dans une perspective de réduction des risques.
- En termes de prévention, il semble important de travailler sur le développement des compétences psychosociales des jeunes. Permettre à des adolescents de réactiver ou de développer leurs ressources sociales est l’un des moyens pour apprendre à se préserver des risques.
Extrait de : Note de synthèse suite aux réunions et contributions du groupe de travail « alcoolisation excessive des jeunes », septembre 2010 (pdf, 111 Ko).