Papillomavirus humain : les HPV et la vaccination
Crée le 26 septembre 2025, modifié le 26 septembre 2025
Qu’est ce que le papillomavirus ?
6400 cancers
Seules 41,5 %
80%
L’infection à HPV est une des IST les plus fréquentes.
La plupart des infections ont lieu lors des premiers rapports sexuels.
Les différents types de papillomavirus
Une haute prévalence, une augmentation du nombre de cancers associés, une transmission difficile à éviter totalement, une mauvaise connaissance de la maladie, l’existence d’une vaccination trop peu réalisée en France : l’infection à papillomavirus est un enjeu de santé particulièrement important chez les jeunes.
Cette faible adhésion au programme de prévention ne permet de bénéficier ni de l’efficacité vaccinale constatée dans d’autres pays, ni de l’immunité de groupe attendue. En effet, le vaccin est une arme redoutable contre les cancers causés par les papillomavirus humains, et en particulier contre le cancer du col de l’utérus. Une étude épidémiologique pilote a révélé que l’Australie n’aura plus de nouveaux cas de cancer du col de l’utérus d’ici moins de vingt ans. La cause ? Une couverture vaccinale qui atteint 80 % des Australiennes et 75 % des Australiens de 15 ans, résultat d’une campagne de vaccination gratuite lancée en 2007 dans les collèges.
En France, de nombreuses réserves exprimées face à la vaccination HPV ont pour origine les liens faits entre ces vaccins et certaines maladies auto-immunes. Une large étude menée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a analysé la survenue de 14 maladies auto-immunes sur une cohorte de 2,2 millions de jeunes filles âgées de 13 à 16 ans, y compris les affections démyélinisantes du système nerveux central qui inquiétaient le grand public. 12 d’entre elles, y compris l’hypothèse d’un surrisque de sclérose en plaques (SEP), ont été complètement écartées par cette étude.
En conclusion, les scientifiques ont jugé les résultats de cette étude rassurants, estimant que les bénéfices attendus de cette vaccination en termes de santé publique restaient bien plus importants que les risques auxquels elle peut exposer les jeunes, qui sont quasi nuls. Les papillomavirus sont responsables de plus de 6400 cancers par an en France, qui pourraient être évités par la prévention, et notamment par la vaccination.
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