VIH/sida - #Stopserophobie : vous êtes la solution

Crée le 9 octobre 2025, modifié le 21 octobre 2025

Une campagne du Crips Île-de-France IdF réalisée par l’agence Dysturb en 2021.

L’objectif de la campagne #Stopserophobie est double : d’une part documenter le niveau d’information, les opinions et les préjugés des français sur les personnes vivant avec le VIH ; d’autre part, interpeller chacun et chacune sur le rôle individuel et impactant que nous pouvons jouer dans cette lutte.

VIH/sida en France : un niveau de discrimination encore trop élevé

Cela fait 40 ans que le virus du VIH a été découvert. Pendant ces années, la science a fait d’immenses avancées, à tel point qu’il est prouvé aujourd’hui qu’une personne séropositive, sous traitement, ne transmet pas le VIH. Ces progrès de la recherche ont-ils été suivis au même niveau par des progrès sociétaux, dans la compréhension des enjeux de la lutte contre le sida et de la vie avec le VIH ? La réponse est sans appel : non.

40 ans après la découverte du virus, être une personne vivant avec le VIH expose toujours à des discriminations bien trop nombreuses, que ce soit sur le plan privé, social ou professionnel.

Combattre la sérophobie doit être une priorité : pour des raisons de droits humains des personnes vivant avec le VIH bien sûr, mais aussi car la sérophobie a un impact très négatif sur l’efficacité de la politique de prévention et de promotion du dépistage.

Premier objectif de la campagne : documenter le rapport des Français à la maladie

Le Crips Île-de-France a réalisé un sondage avec l’institut CSA en octobre 2021 et cette enquête d’opinion met en évidence un paradoxe :

Les Français, s’ils affichent un bon niveau de connaissances de la maladie et une relation apaisée vis-à-vis de la séropositivité, adoptent des comportements contradictoires et discriminants dès lors qu’ils sont interrogés sur des situations du quotidien au contact de personnes séropositives.

 

Qui plus est, le niveau d’information que se prêtent les personnes n’est pas aussi haut qu’ils l’imaginent. En effet, leur retard de connaissances est important concernant les moyens de prévention et les avancées thérapeutiques.

Ce retard entretient d’anciens clichés sur la vie avec le VIH créant ainsi un sentiment de peur ou de malaise dès lors qu’ils se projettent dans des situations concrètes les mettant en présence de personnes vivant avec le VIH.

De manière générale, les moins de 35 ans apparaissent comme les plus incommodés par ces situations, ce qui révèle un retard accru du niveau d’information pour cette tranche d’âge.

Deuxième objectif de la campagne : faire prendre conscience et mobiliser

Sur la base du sondage, différentes données chiffrées – sur les volets vie sentimentale, sociale et professionnelle – ont été mises en exergue dans un dispositif de communication, composé de visuels et de vidéos.

L’objectif est d’interpeller les personnes, d’une part en leur rappelant que « le vrai virus, c’est l’ignorance » et que nous pouvons toutes et tous être des acteurs efficaces dans la lutte contre les discriminations. La solution, c’est nous-même.
Découvrez le kit de communication

La campagne se décline autour de :

  • Les résultats du sondage CSA/Crips Île-de-France
  • Le dossier de presse
  • Deux clips vidéos
  • Trois affiches de mobilisation
  • Des visuels réseaux sociaux

Maintenant c’est à vous !

Découvrez l’agence Dysturb qui a accompagné le Crips Île-de-France IdF sur cette campagne de sensibilisation.