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Sur les 522 réponses récoltées et analysées :
Les résultats nous révèlent que l’image du corps est un sujet de réflexion presque deux fois plus fréquent que l’alimentation. En effet, 81 % des jeunes déclarent penser tout le temps ou souvent à leur image et à leur corps, tandis que 46 % le font pour l’alimentation. Sur les deux thématiques soulevées, les filles sont plus concernées et ont un taux de réponses plus élevé que les garçons.
On constate aussi que l’alimentation est un sujet plutôt neutre et ne divise pas.
En revanche, l’image du corps est source d’inquiétude pour 60 % des filles, tandis que la tendance s’inverse pour les garçons puisque 60 % d’entre eux trouvent que c’est une source d’intérêt.
A contrario, on constate qu’une baisse de la consommation de viande chez les filles et les “ne se prononce pas” (NSPP) s’opère. En effet, 19% des jeunes filles se déclarent flexitariennes, végétariennes ou vegans.
43 % des jeunes pensent que les publicités, la télévision et les réseaux sociaux n’influencent pas leur façon de manger. Est-ce véridique ou est-ce le reflet d’une inconscience collective ? Notons que 95 % des jeunes ayant répondu au questionnaire habitent au domicile parental et ne sont donc pas totalement maîtres de leur alimentation.
37 % des jeunes ne connaissent pas le terme Nutri-Score, alors que la généralisation de son affichage est un objectif de Santé publique France.
Il était nécessaire, dans la mise en place de ce questionnaire, d’amener une partie pédagogique en introduisant les différences des notions telles que « corps perçu », « corps réel » et « corps idéal ». Il s’avère que ces notions méritent d’être plus expliquées aux jeunes, car 50 % d’entre eux ne connaissent pas la différence. Les jeunes interrogés font bien le lien entre santé physique et psychique puisque 95 % associent le fait d’être bien dans sa peau à être bien dans sa tête. Ils y ajoutent également les notions d’amour propre, de correspondance avec ses propres critères, de confiance et d’acceptation de soi, et de santé physique.
Sur une échelle allant de 1 à 5 : 80 % des jeunes ne se sentent pas « au top » dans leur corps ; 60 % se placent sur une échelle allant de 3 à 4.
Les jeunes ayant répondu au questionnaire ont bien voulu nous dire pourquoi ils ne se sentaient pas au top.
=> Pour 60 % des jeunes filles, la problématique vient de leur rapport au corps, aux formes et aux complexes.
=> 20 % des jeunes font le lien entre prise de poids et problèmes. On observe que pour 30 % des garçons, la musculature et le fait de faire du sport est un sujet important ; sujet devenu source d’inquiétude avec le confinement et la fermeture des salles de sport.
En utilisant la même échelle de notation sur les deux thématiques, nous avons pu identifier les trois axes qui préoccupent le plus les jeunes sur l’image du corps qui sont :
Enfin, les réponses collectées nous ont montré que les normes et le regard des autres semblent être plus problématiques pour les filles.
En attendant ces nouveaux outils disponibles en septembre, consulter notre ANIMATHÈQUE et découvrez l’ensemble de nos outils pédagogiques.
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